Des cétacés, des menaces, des textes, … , des actes ?
Les Cétacés sont parmi les animaux les mieux protégés de France… sur le papier.
Dans les faits, ils ne bénéficient que trop rarement de ce statut. Deux raisons principales expliquent sans doute cette triste dichotomie :
– Les cétacés sauvages vivent souvent au large, là où l’autorité de l’état est plus difficile à faire respecter.
– Étymologiquement, « protéger », c’est défendre contre quelqu’un ou quelque chose… donc faire des mécontents pour défendre des animaux qui ne votent pas !
La protection des cétacés peut ainsi rester au stade du papier, parfois pour éviter de froisser des lobbies aux intérêts financiers ou industriels importants. Le « mille-feuilles » législatif s’appuie notamment sur des conventions mondiales, des directives européennes, des lois nationales et des réglementations locales.
Les menaces d’origine anthropique contre lesquelles les cétacés devraient être protégés sont malheureusement nombreuses. Le Groupe de Recherche sur les Cétacés a notamment utilisé son expérience scientifique pour s’impliquer plus particulièrement sur une poignée d’entre elles :
- Les captures dans les filets dérivants
- La dégradation de l’environnement acoustique
- Les mortalités dues aux sonars
- Les dérangements par les activités de whale-watching et de nage commerciale avec les cétacés
- Les collisions
- Les captures de dauphins dans le golfe de Gascogne
D’autres pressions notables sont à l’œuvre, dans les eaux françaises ou internationales, et ne doivent pas être oubliées :
- Les pollutions physicochimiques
- Les captures ou destructions volontaires
- La raréfaction des proies
- Les dérèglements climatiques
Dans cette rubrique, des articles traitant (des insuffisances) de la protection, avec dans l’ordre, des pages sur les cétacés qui s’en vont sous nos yeux, des pages sur des cas désespérés, et des pages sur la philosophie de la protection.