Golfe du Lion, diversité cétologique

Deuxième semaine, avec des surprises

Avec une météo un peu hachée sans être mauvaise, nous avons poursuivi nos prospections dans la région du golfe du Lion.

Quand Léviathan saute, attention en dessous

Un coup de vent a occasionné l’exportation d’eaux fraîches et poissonneuses vers le large.

Il fait moins de mousse que le Rorqual, un jeune thon rouge

… Ce qui provoque une activité de prédation intense par les espèces de toutes sortes: principales victimes, les anchois.

Guifette noire se nourrissant sur des anchois essayant d’échapper aux thons

Durant les nuits, nous traversons parfois des secteurs de plus de 10 km sans cesser d’avoir des dauphins et des cachalots en chasse.

‘Moi aussi je saute’ … mais c’est pour jouer

Durant les journées, malgré des chaleurs un peu fortes, nous poursuivons des trajets de prospections linéaires, en profitant de la brise.

Cachalot mâle juste avant sa sonde

Avec une moyenne de 4 observations par jour pour cette semaine passée, nous nous estimons heureux cétologues.

Prospection selon la méthode usuelle : trois sur le pont, un en dessous

Mais c’est surtout la bonne diversité rencontrée qui est réjouissante : six espèces en une semaine.

Mâle adulte à la sonde, vu à 150 m

Au rang des demi-surprises, la présence de Delphinus dans le golfe du Lion, même faible, est confirmée.

Une vraie fausse surprise, Dauphin commun au large de Marseille

Pour finir, on n’est pas mécontent que le vent se remette à souffler fort quelques jours …

Coup de vent mis à profit pour travailler sur les bases

… Cela permet un peu de repos … et un peu de travail d’analyse des données !

Alexandre et cetaces.org