Chasse à la baleine: le temps de réagir
Longtemps l’exclusivité de quelques pays spécialistes (Japon, Norvège, Islande, et quelques autres), la chasse baleinière est en train de gagner des partisans. A la Commission Baleinière, la majorité des votes est maintenant acquise pour une reprise de la chasse. Heureusement, on a encore un tout petit peu de répit avant que le vote obtenu en 1982 (instituant le moratoire par un vote à la majorité qualifiée) soit inversé. Nombre de pays votants n’ont d’ailleurs aucune pratique de la chasse baleinière, leurs intérêts étant probablement la conséquence de négociations économiques dans d’autres domaines.
Si on ne réagit pas, la chasse reprendra à grande échelle. Les signes sont nombreux qui indiquent que de nombreux partisans y sont prêts: augmentation des quotas attribués pour les chasses aborigènes dites « de subsistance » (sic), demandes réitérées du Japon pour obtenir des quotas de chasse scientifique (re-sic) sur des espèces sinistrées, etc.
Dans le relativisme ambiant et la sinistrose provoquée par les inquiétudes économiques, il est temps pour les opposants à la chasse baleinière de rappeler leur existence, en pétitionnant, ou en participant à la Journée Mondiale contre la Chasse à la Baleine, le 5 novembre prochain. Les anti-chasse ont le droit et le devoir de faire connaître leur position et de proclamer leurs valeurs de protection de la nature …
Et vous, votre baleine, vous la préférez en steak ou en vie ?
Prochainement, le site du GREC donnera des indications pour faciliter l’expression de votre position anti-chasse.