C’est le nouvel eldorado ! Les énergies renouvelables ont plusieurs avantages indéniables, notamment celui pour les politiques de créer de la croissance et des retombées économiques, et celui pour les écologistes anti-nucléaires de diminuer l’importance de cette énergie. Deux désavantages néanmoins : ça prend beaucoup de place pour peu de mégawatt-heures produits et… c’est en général plutôt considéré comme nuisible au paysage.
Pour pallier aux deux désavantages, la grande mode est évidemment de se tourner vers la mer. Mais ce virage, et notamment l’afflux d’éoliennes qu’il implique, se fait au détriment des paysages marins et d’une partie de la faune marine : sur des milliers de kilomètres carrés, les habitats sont bouleversés.
De plus, les travaux titanesques qu’impliquent l’installation de champs d’hélices de 250 mètres de haut impliquent des bruits énormes qui entraînent l’abandon des habitats par les cétacés.
Difficile à dire avec précision pour le moment, mais le principe de précaution imposerait de ne pas se précipiter dans la création de ces infrastructures gigantesques, afin de prendre le temps de regarder pas à pas comment les animaux, les cétacés en particulier, réagissent à ces nouvelles nuisances que l’humain impose à leur habitat.